Écrits à la va-vite, sur le quai d'une gare, ou au milieu de la nuit, ce sont des textes qui me viennent, comme ça, dans l'instant, et que je ne retravaille quasiment pas.
Les quais du Rhône
Mon petit coin de Paradis Lyonnais.
Venir m'y poser le soir est devenu une habitude. Le bord de l'eau, le calme, et parfois le coucher de soleil font tout le charme de cet endroit. Il n'y a rien de plus apaisant. Assise sur un banc, ou juste le bord du chemin, je suis comme extérieure au monde. Paisible. Autour de moi, les gens courent, marchent, s'agitent, et j'ai l'impression de faire partie du décor. Leur mouvement perpétuel me rend encore plus immobile. Les bruits de la ville sont lointains, et ce demi-silence a quelque chose de particulier. Les sons voyagent, et parviennent déformés. Ce qu'on entend le plus est le bruit des pas, qui s'éloignent puis se rapprochent, comme le roulis des vagues. Sans cesse renouvelé, et en mouvement.
Calme, reposant, apaisant.
Ecrit par Bulle, lundi 30 septembre 2013, sur les quais du Rhône
Venir m'y poser le soir est devenu une habitude. Le bord de l'eau, le calme, et parfois le coucher de soleil font tout le charme de cet endroit. Il n'y a rien de plus apaisant. Assise sur un banc, ou juste le bord du chemin, je suis comme extérieure au monde. Paisible. Autour de moi, les gens courent, marchent, s'agitent, et j'ai l'impression de faire partie du décor. Leur mouvement perpétuel me rend encore plus immobile. Les bruits de la ville sont lointains, et ce demi-silence a quelque chose de particulier. Les sons voyagent, et parviennent déformés. Ce qu'on entend le plus est le bruit des pas, qui s'éloignent puis se rapprochent, comme le roulis des vagues. Sans cesse renouvelé, et en mouvement.
Calme, reposant, apaisant.
Ecrit par Bulle, lundi 30 septembre 2013, sur les quais du Rhône